Interview Andrew Ferguson

Moitié bernois, moitié écossais Andrew Ferguson demeure, malgré son nom, très genevois. « Je suis né aux Grangettes » s’enflamme-t-il ! Portrait d’une personnalité genevoise cosmopolite mais à l’humour très britannique…

Andrew, comment cultivez-vous votre suissitude ?
Depuis 6 ans, je suis Secrétaire général de l’Orchestre de Chambre de Genève, plus communément appelé L’OCG. Après des études de Latin-Grec, d’Histoire ancienne et le Conservatoire à Genève (il est clarinettiste NDLR), j’ai obtenu le grade de commandant de compagnie à l’armée et dirigé pendant deux ans l’administration de l’Orchestre Symphonique à Vent de l’armée suisse composé de 80 musiciens professionnels. J’ai ensuite été régisseur général de l’Orchestre et du Chœur de l’Opéra de Rouen pendant 5 ans, puis de l’Orchestre National de Montpellier près de 2 ans. La Suisse me manquait et j’ai, par bonheur, eu l’opportunité de revenir à Genève à la tête de L’OCG dans un contexte exigeant pour stabiliser l’orchestre (un euphémisme… NDLR).

Que vous inspire le Café des Bains ?
Nos locaux sont voisins du restaurant, aussi j’y viens régulièrement, surtout pour les lunchs d’affaires. Ici, on peut être tranquille, le bruit reste raisonnable, en particulier au magnifique patio à l’écart du trafic. C’est un lieu qui me plaît beaucoup, très inspirant pour moi, puisque c’est ici par exemple, que nous avons eu l’idée d’un concert associé à la projection d’images de la Genève d’autrefois. Question cuisine, je suis un gourmand invétéré donc ne le dites à personne (promis, on ne dira rien NDLR), mais je ne résiste jamais à la meringue écrasée aux framboises et à la double crème de Gruyères...

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