Rencontre avec Frédéric Seefeld

La modestie chevillée à la barbe, Frédéric Seefeld est l’un de ces personnages qui vous mettent tout de suite à l’aise. Aussi sympathique que secret, il a finalement accepté de nous parler de lui, tout en s’adossant à la ribambelle d’amis/clients avec lesquels il collabore, à l’image d’une véritable garde prétorienne.

Votre vie, votre œuvre ?
Bien que d’origine neuchâteloise, je suis né à Genève, où j’ai suivi l’École Moser, et c’est là que j’ai rencontré Christian Vaglio, mon ami de toujours que vous avez interviewé la semaine dernière. Nous y étions une belle brochette d’amis, encore très soudés aujourd’hui et surtout tous entrepreneurs dans l’âme ! J’ai choisi ensuite l’Université de Genève en Sciences éco sanctionnée par une licence en politique. Aussitôt après, j’ai travaillé dans une société d’investigations financières, pour le compte de grands avocats notamment. Un sacré contraste avec le monde de tous les jours qui mériterait d’être raconté tant ta réalité dépasse la fiction. Sachant cela, je cultive depuis une discrétion à toute épreuve. Enfin, j’ai rejoint l’Anglo-Irish Bank en tant que gestionnaire de fortune puis une société de gestion indépendante. Rapidement j’ai eu l’ambition de créer en parallèle de mes activités professionnelles, ma propre entreprise de services : DLEG, ceci grâce au soutien indéfectible du susnommé Christian et d’un ami avocat. En 2011, j’ai dû mettre ma carrière entre parenthèses pour m’occuper de mon père et de ses affaires. Depuis j’ai gardé une poignée de clients de manière indépendante et me suis spécialisé dans la gestion de biens physiques et le patrimoine immobilier à la manière d’un multi family office. Je les représente ainsi dans des transactions immobilières, gère pour eux la recherche de personnel, la rénovation de locaux, l’aménagement intérieur, etc. Je suis un peu le couteau suisse de mes clients !

Et le Café des Bains dans tout ça ?
Depuis 20 ans que je le fréquente, je suis un fan absolu du restaurant comme du quartier. L’on y est toujours bien reçu, j’y croise de nombreux amis, c’est une sorte de carrefour incontournable. Et citron sur le saumon, depuis que Christian a emménagé en face les bureaux de Neoadversiting – pour lesquels j’ai participé activement à l’aménagement intérieur, et avec quel enthousiasme – j’y viens le matin ET à midi ! À bicyclette… ok électrique quand même.

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