Interview Lionel Spicher et Paul Jaccaud

Une fois n’est pas coutume, cette semaine nous vous présentons, non pas l’un de nos clients, mais deux ! Il faut dire que leur métier (et leur passion !), l’architecture, est une maîtresse exigeante qui les réunit plus qu’à leur tour. Vous semblez de grands habitués de notre Café, on vous sent ici comme à la maison. Lionel : nous le fréquentons depuis une éternité. Mais depuis avril 2017, c’est pire… nous avons emménagé dans la rue perpendiculaire au Café. Jean-Paul : je suis ancré dans cet endroit, j’y venais déjà étudiant. Lionel choisit toujours des tartares, moi des currys. On y vient surtout à midi, avec des clients ou des amis. Ici c’est l’un des rares restaurants genevois où l’on peut bien manger, être bien servi, et le tout dans une atmosphère accueillante et détendue, à la fois sophistiquée et décontractée. J’aime cette constance et ce bel équilibre. Quel est le grand œuvre de votre bureau d’architecture Jaccaud Spicher ? Lionel : nous élaborons la rénovation énergétique des bâtiments du Lignon, en particulier les façades. Ce chantier entamé depuis 8 ans, risque bien de nous occuper encore quelques années… Jean-Paul : comme une cathédrale c’est un peu un chantier sans fin. Outre la réalisation, le contrôle et suivi qu’il implique est monumental. Vos projets ? Lionel : nous sommes assez régulièrement sollicités pour réaliser des logements d’utilité publique, notamment subventionnés. Aussi nous travaillons actuellement sur le quartier à venir de la Concorde à Genève ou les Communaux d’Ambilly. Jean-Paul : nous allons également construire les nouveaux bâtiments de la Caserne des Vernets qui comprendront à la fois 650 logements et des commerces. C’est quasiment un nouveau quartier que les Genevois vont découvrir. Avec environ 40 collaborateurs, vous figurez dans le top 10 des bureaux d’architectes genevois. Est-ce une source de fierté ? Jean-Paul : oui, si l’on considère que la quasi-totalité de nos mandats est issue de concours ! À chaque fois nous sommes remis en question. Lionel : le plus important c’est de rester grand, le plus difficile est que les projets s’enrhument. Mais au final ce qui nous importe le plus, c’est de conserver et de travailler en bonne intelligence avec notre équipe.

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