À l’aube de la sortie de son premier album Drop the mask, le 2 mars prochain au Chat Noir à Carouge suivi d’une grande tournée, la chanteuse Sophie de Quay s’est prêtée sans artifices et avec sincérité au jeu de l’interview.

Qui êtes-vous Sophie de Quay ?
Je suis genevoise d’origine valaisanne avec quelques touches de Singapour, New York, Paris et même Shanghaï. Enfant de diplomates, j’ai grandi aux quatre coins du monde, si bien que j’ai un besoin irrépressible de voyager à la rencontre d’autres cultures dont je m’imprègne et m’inspire pour l’écriture de mes textes. Chez moi, ce n’est pas une localisation géographique mais les gens qui m’entourent, mon cocon d’amis et ma famille avec lesquels je suis @home. Après ma formation à l’Ecole Hôtelière et des cours intensifs de chinois à l’Université à Shanghai, c’est avec le pianiste Simon Jaccard et le bassiste Tim Verdesca que nous avons créé Sophie de Quay & the Waveguards. C’est un groupe pop électro avec lequel avons déjà eu l’opportunité de nous produire en Roumanie, en France, en Belgique, au Liban et à New York. J’ai le rôle de chanteuse, co-auteure mais aussi de manager et gère la communication dont j’apprends les outils en parallèle en travaillant à temps partiel dans l’agence blossom.

On vous sent chez vous au Café des Bains…
Alors primo j’adore le quartier et deuxio je suis une gourmande. La carte me fait souvent de l’œil. L’été, le patio qui s’ouvre sur la cour intérieure me fait voyager et oublier que nous sommes à Genève ! Pour revenir à la carte, j’aime sa finesse et ses influences italiennes, françaises, exotiques et même asiatiques ! Il faut être sacrément doué pour réussir un curry massaman au poulet comme ici !

Votre credo ?
Oser croire que tout est possible, tout en restant vraie et authentique. Une forme de culot sans doute, mais c’est grâce à lui que nous avons réalisé entre autres notre dernière tournée à New York !