Rencontre avec Anne Bouvrot

Anne Bouvrot est une femme d’habitudes. Depuis 32 ans, cette Jurassienne d’origine – mariée à un Jurassien – vit et œuvre à Genève en tant que chargée de production pour la RTS. Autant dire que le Café des Bains n’a plus de secrets pour elle !

Notre estaminet et vous c’est une longue histoire…
Oh oui ! J’y viens très souvent le lundi avec toute l’équipe de production de l’émission TTC. Les personnes au service sont toujours très sympas et accueillantes, l’ambiance hyper agréable, raison pour laquelle j’y suis plus que de raison. Question mets, j’aime un peu tout, avec une nette préférence pour les desserts… que je ne prends quasiment jamais tant les plats, y compris le plat du jour, s’avèrent excellents et me laissent peu de place ! Une mention spéciale pour les frites, de vraies frites maison, elles sont à mourir, j’en commande régulièrement en supplément. D’où mon problème de dessert….

A la RTS, votre fidélité se révèle également impressionnante !
Effectivement, j’ai débuté à « la télé » à 21 ans. J’ai réalisé récemment que j’avais plus d’années de vie dans la RTS qu’en dehors ! Tout a commencé à 16 ans en lisant un ouvrage sur l’histoire d’une scripte, j’ai su que c’était le métier de mes rêves. Après un apprentissage d’employée de commerce et une première expérience professionnelle, j’ai postulé à la TV et ils m’ont prise ! Sauf que je n’ai jamais été scripte… J’ai débuté comme secrétaire, puis assistante et enfin chargée de production. Mon activité correspond à gérer l’organisation d’une émission, les moyens, les finances, la logistique, la planification, etc. En fait à peu près tout, sauf l’éditorial pour que les journalistes puissent se concentrer sur leurs sujets et rien d’autre. J’ai ainsi participé durant 16 ans à « Temps Présent », 4 ans à « Tard pour Bar » et depuis 8 ans à « TTC ».

Quels événements vous ont le plus marqué à la TV ?
De petites et de grandes choses, mais deux moments m’ont particulièrement touché : une rencontre avec Bernard Giraudeau, déjà très affaibli, que nous avons reçu quelques mois avant sa mort et dont l’humilité et la force m’ont fasciné. Et le 11 septembre 2001. J’arrivais en fin de congé maternité et une collègue m’appelle et me demande d’allumer le poste : le choc. Là, j’ai su pourquoi j’avais vraiment envie de retourner travailler.

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