Rencontre avec Blaise Hatt-Arnold

Blaise, figure emblématique du Café des Bains de 1999 à 2003, reconnu et apprécié de tous, nous raconte son histoire…

Quel est votre parcours ?
Je suis anglo-suisse ! J’ai commencé ma carrière dans la finance. Autour de mes 40 ans, je rentre en Suisse pour vivre de nouvelles aventures et réaliser un rêve que j'ai depuis l’âge de 17 ans : entrer dans une école hôtelière et pourquoi pas ouvrir un restaurant ! Avec une amie, Caroline Vogelsang, nous décidons de racheter le Café des Bains en 1999 à Antoine Hubert.

Vous étiez donc co-propriétaire du Café des Bains ?
Oui, à partir de 1999. Notre but ? Faire évoluer le restaurant en créant un lieu à notre image. On agrandit le restaurant en transformant la librairie d’à côté en ce qui est aujourd’hui le « Bar », on crée le logo actuel … De son côté, Caroline, qui est passionnée de cuisine du monde, s’occupe de la carte avec le chef et instaure un concept de "cuisine fusion" très avant-gardiste pour le Genève de l'époque. Mon rôle ? M’occuper des clients en salle. Le restaurant fait rapidement sensation !

Une anecdote ?
Oui ! La venue de Chelsea Clinton, qui n’était pas une célébrité, avait pourtant fait le Buzz, à tel point que les clients lui demandaient son autographe alors que des personnalités connues passaient incognito. Cela m'a beaucoup stupéfait.

Qu’en est-il d’aujourd’hui ?
En 2003, j’ai décidé de revenir à ma première passion : la finance. J’ai revendu mes parts à mon associée qui a gardé le restaurant avec le chef Jérôme Michel jusqu’en 2011. Depuis octobre 2018, j’ai rejoint le groupe Aevis Victoria dont la famille Hubert est actionnaire et avec qui j’ai lié une profonde amitié depuis vingt ans.

En somme, le Café des Bains, c’est avant tout une histoire de rencontres, d’amitiés et de passion.

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