Rencontre avec Nicolas Marin

Si vous fréquentez notre Café plus qu’à votre tour, vous aurez certainement croisé sans le savoir Nicolas Marin, personnage atypique et profondément sympathique.

Après avoir papoté un peu, on apprend que vous êtes originaire de la Haute-Marne, issu d’une famille de médecins et vous-même Docteur en chimie. Quel est votre parcours pour nous retrouver attablés ici  ?
Effectivement je n’aurais jamais pensé me retrouver à Genève un jour. J’ai, en premier lieu, travaillé en Sibérie, à Krasnoïarsk, en tant que chercheur pour tester différents types de réacteurs indispensables à la synthèse d’une fraction liquide du bois. Ce précieux composant entre en effet dans la fabrication de médicaments. J’y étais le seul français… Il faut savoir que le climat est rude là-bas passant de – 40 à + 40° d’amplitude. Cela m’a permis d’apprendre le russe. J’ai également travaillé dans le Nord de l’Allemagne à Kassel. J’ai dû, hélas, arrêter ma carrière de chercheur par manque de fonds européens. Rentré en France, j’ai occupé la fonction de directeur de cabinet à Saint-Avold, puis ouvert une société de formation professionnelle. Au bout de 8 ans, j’ai encore changé de cap pour investir le domaine publicitaire en Rhône-Alpes avant de rejoindre Genève et la société Quorum Media il y a 4 ans. D’abord en tant que commercial puis rapidement comme « couteau suisse » (français !) et gérer des aspects aussi divers que la gestion des ordres, les études de marché, la diffusion, les panels, etc. Le tout pour Roland Rey, 73 ans, figure historique du monde de l’édition.

Chez nous, le personnel du Café des Bains vous apprécie tellement que si vous ne venez pas un matin, tout le monde se demande s’il ne vous est pas arrivé quelque chose…
Oui, je reconnais que, même si je suis divorcé et papa d’une superbe jeune fille, j’ai des habitudes de vieux garçon… Je m’installe au Café des Bains, situé en face de mon bureau, tous les jours à 12h15, pour boire un galopin et donner le bonjour aux serveuses. Je ne reste pas longtemps mais reviens souvent le soir, pour « l’after », histoire de décompresser et me vider la tête. Au niveau du personnel, je pense qu’il doit y avoir un casting pour travailler ici, les jeunes femmes sont toutes plus jolies les unes que les autres !

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